FOUNDER AND PRESIDENT

Robin Rosenberg

Mon parcours commence dès l’enfance, à Toronto, alors que je regardais des livres d’art le soir pour m’endormir. À l’âge de 11 ans, je savais identifier l’artiste ayant créé pratiquement n’importe quelle œuvre d’art qui m’était présentée.

À l’école secondaire, je n’étais pas une élève douée en mathématiques ou en physique. En histoire de l’art, c’était une tout autre affaire! Le sujet m’attirait et je savais que je voulais poursuivre des études dans ce domaine à l’université.

Alors que j’étudiais l’histoire de l’art à l’Université de Toronto, j’ai rencontré mon futur mari, Brahm (ma plus grande influence, celui qui m’a donné la confiance nécessaire pour réaliser mes rêves) dont je suis devenue amoureuse. Inévitablement, j’ai suivi Brahm de Toronto à Montréal où un projet d’entreprise prometteur l’attendait. C’était maintenant à mon tour, aussi, de le soutenir dans sa volonté de réaliser ses propres rêves.

Pendant environ un an et demi, j’ai pleuré, pleuré et pleuré. Premièrement, je n’avais jamais habité ailleurs qu’à Toronto et, deuxièmement, mon unité familiale chaleureuse et mes camarades de longue date me manquaient. Avec le recul, je devais vraiment craindre de rater quelque chose!

Après quelques années à Montréal, j’ai décidé de terminer mon diplôme en histoire de l’art à l’Université McGill. Là, mon professeur m’a dit que je pouvais devenir une consultante en art compétente et accomplie. Je n’avais jamais entendu parler d’une telle carrière, mais j’ai commencé à me bâtir un réseau et, comme vous pouvez vous y attendre, ma recherche est devenue un emploi à temps plein.

J’ai rencontré de nombreuses personnes accomplies et fascinantes dans différents aspects du domaine des arts visuels. L’une d’entre elles est Carole Tanenbaum. C’était une marchande d’art et consultante accomplie de Toronto qui a cru en moi, m’a prise sous son aile et m’a appris les rouages du métier.

Comme c’était le milieu des années 1980, il n’y avait pas d’Internet ni de médias sociaux, et les foires d’art internationales étaient généralement réservées à l’élite. Il était donc difficile pour de nombreux artistes de gagner en visibilité en dehors de leur ville natale. Carole et moi avons trouvé une façon créative de faire la promotion d’artistes locaux en échangeant des œuvres d’art de nos villes respectives. Carole vendait les œuvres d’artistes montréalais à Toronto, et je faisais de même à Montréal. C’était une victoire sur tous les plans!

À cette époque, j’ai vendu des œuvres d’art à la Banque Royale du Canada, Rio Tinto Alcan, Hydro-Québec, Téléglobe Canada, la Banque Canadienne Impériale de Commerce, BCE, CP Rail, ainsi qu’à Microsoft Canada.

En 1991, une récession économique a contribué à la chute du marché de l’art. Les grandes sociétés ont mis à pied leur responsable de la conservation et ont ultimement cessé d’acheter des œuvres. Le bon côté des choses, c’est que Brahm et moi avions deux jeunes enfants, et cela m’a permis de passer un temps précieux avec eux.

Après quelques années, mon amie et collègue Lillian Mauer, fondatrice d’Art Speaks, m’a invitée à prendre part à un comité de financement en tant que bénévole pour un organisme sans but lucratif, le Centre des arts Saidye Bronfman.

Le monde de l’art me manquait énormément, et j’ai donc sauté sur l’occasion de participer au financement de ce centre d’art local. La cerise sur le gâteau était que je pouvais avoir des conversations intéressantes avec des personnes qui s’intéressaient comme moi au domaine de l’art.

J’ai été conviée à devenir membre du conseil d’administration et j’ai finalement accepté d’occuper à temps plein le poste de directrice du développement du Centre des arts Saidye Bronfman. Là, j’ai travaillé et collaboré avec certaines des personnes les plus créatives et les plus dévouées de l’industrie. Mon point culminant a été la direction de tournées internationales d’art, où, une fois l’an, nous emmenions un groupe d’environ 30 philanthropes dans différentes villes pour visiter des collections privées, parmi les 200 meilleures collections d’art au monde.

Après six ans dans le domaine du financement, j’ai repris la barre de mon entreprise de consultation. Grâce aux réseaux bâtis et entretenus au fil des ans, j’avais appris à connaître de nombreux grands collectionneurs. Dès lors, ma jeune entreprise, Robin Rosenberg Fine Art, est devenue une ressource pour les acheteurs et les vendeurs d’œuvres de qualité à l’échelle internationale.

Ce qui m’allume, c’est la quête de ce que notre clientèle recherche qui me permet de découvrir des artistes que je n’aurais peut-être jamais connus autrement. Ce que j’aime le plus dans mon travail aujourd’hui, c’est rencontrer des gens qui aiment l’art autant que moi et créer des espaces qui enrichissent leur vie.

Que vous soyez un collectionneur d’art chevronné ou que vous en soyez à vos premières armes dans ce monde magnifique et coloré, je suis là pour faciliter votre processus d’achat et de vente.

J’ai hâte de travailler avec vous!