Journée mondiale de l’eau

Épreuve photographique d’Edward Burtynsky. Image via Home World Design et David Scott Interiors.

C’est la Journée mondiale de l’eau, instituée par les Nations Unies pour souligner l’inégalité d’accès aux ressources en eau douce et la menace que la destruction de l’environnement et la gestion non durable font peser sur les écosystèmes vitaux. Aujourd’hui, nous présentons des artistes qui intègrent l’élément eau à leurs œuvres originales. L’apport de ces artistes vient de la proposition de nouvelles façons de voir cet élément essentiel et l’invitation à élargir notre vision de cette ressource vitale.

Katherine Takpannie, Autumn Peltier no 3, 2020, impression à l’encre pigmentaire de qualité archive, 60,96 x 91,44 cm, 5 exemplaires + 2 épreuves d’artiste © Gracieuseté de l’artiste et de la galerie Olga Korper.

L’artiste inuk Katherine Takpannie s’interroge sur la responsabilité sociale dans les luttes pour la protection de l’eau. L’œuvre ci-dessus met en scène Autumn Peltier, militante anishinaabe des droits de l’eau. L’activisme d’Autumn Peltier est influencé par l’avis d’ébullition de l’eau qui frappe sa communauté depuis 20 ans, malgré la proximité de l’un des plus grands écosystèmes d’eau douce de la planète.

Adad Hannah, Le radeau de la Méduse (Saint-Louis) 5, 2016, impression à l’encre pigmentaire de qualité archive, 132,08 x 88,9 cm, 3 exemplaires + 2 épreuves d’artiste. Gracieuseté de Pierre-François Ouellette art contemporain.
Jérôme Fortin, Marine aquamarine, 2012, bouteilles en plastique découpées sur panneau, 43,18 cm de diamètre. Gracieuseté de Pierre-François Ouellette art contemporain.

Jérôme Fortin évoque la dégradation de l’environnement à l’aide de matériaux plastiques trouvés en bordure du fleuve Saint-Laurent. L’artiste découpe et dispose les rebuts en compositions ondulatoires, utilisant le matériau pour évoquer les déchets plastiques qui jonchent nos cours d’eau.

Dans son appropriation du Radeau de la Méduse de Théodore Géricault, Adad Hannah utilise des stratégies théâtrales pour souligner la matérialité épique de l’eau dans les luttes historiques de migration et de survie. Comme Fortin, Hannah s’oppose à l’utilisation de l’eau dans ses représentations, estimant que d’autres matériaux évoquent mieux les dimensions sociales de cet élément.

Robert Longo, Godzilla, 2005, impression pigmentaire, 109,22 x 175,26 cm, 30 exemplaires.
Slim Aarons, Poolside Glamour. Photo de Fine Art America via Architectural Digest.
Ludovic Boney, Mémoires Ennoyées 8, 2021, impression à jet d’encre, 76,2 x 134,62 cm, 3 exemplaires + 2 épreuves d’artiste. Gracieuseté de Pierre-François Ouellette art contemporain.

La série Mémoires Ennoyées de Ludovic Boney reflète les forêts sous-marines de l’astroblème inondé de Manicouagan, un cratère météorique du nord du Québec. Les images sont prises à l’aide d’un échosondeur, un appareil habituellement utilisé par les pêcheurs pour cartographier les obstacles sous-marins. En convertissant cette technique pour représenter les écosystèmes sous-marins, l’artiste illustre les liens étroits entre l’extraction des ressources et l’observation de l’environnement.

L’art est un élément essentiel pour visualiser et comprendre l’importance de l’eau à l’échelle de la planète. Ces artistes soulèvent des questions importantes sur les droits sur l’eau, la pénurie, la migration, la pollution et la gestion des ressources. Pour en savoir plus sur l’un de ces artistes, n’hésitez pas à nous contacter!

Pat Steir, Dragon Waterfall, 2001, sérigraphie en quatre couleurs, 142,24 x 81,28 cm, 35 exemplaires + 8 épreuves d’artiste via Architectural Digest.
Ray Charles White, Lilias, 2005, neuf panneaux d’émail sérigraphiés sur aluminium anodisé, 182,88 x 182,88 cm, 37 exemplaires + 1 épreuve d’artiste.
Barbara Vaughn, Vitrina, 2021, impression à l’encre pigmentaire de qualité archive, 5 exemplaires, 81,28 x 172,72 cm. Gracieuseté de la galerie Dolby Chadwick via Maria Tenaglia.
Yann Pocreau, Archipel 2, épreuve d’artiste, 2021, épreuve numérique sur papier Hahnemühle Rag 300, 121,92 x 152,4 cm. Gracieuseté de Blouin Division.
Jonathan Smith, Fall #36, 2022, épreuve couleur, 127 x 228,6 cm, 5 exemplaires. Gracieuseté de la Lanoue Gallery.
Scott McFarland, Colour Pattern Test Strip, Little Jane Island, 2017, vidéo sur moniteur UHD 4k, 3 exemplaires, 124,46 x 71,12 cm.

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